Le collectif F71, composé de femmes artistes, travaille à partir d’archives, de textes littéraires, d’articles, de dessins, de paroles, de matériaux du réel, non-théâtraux récoltés au fur et à mesure de la création. Leurs spectacles sont également nourris des étapes de travail, ateliers, ou rencontres. Rien d’étonnant alors, qu’il soit invité à venir à la rencontre des habitant·e·s du territoire.

Avons-nous besoin de la violence pour faire une bonne histoire ? Quel rôle jouent les armes dans les récits qui nous tiennent en haleine ? En réponse à la commande de La Poudrerie, partant de l’Histoire de la manufacture de poudre de Sevran, Lucie Nicolas et son équipe lancent auprès des habitants la collecte d’histoires diverses qui ont les armes pour point commun. Et si par magie, massues, couteaux et autres explosifs disparaissaient soudainement de nos récits, ceux-ci perdraient-ils pour autant leur force narrative ?

“ Il s’agit de sentir la puissance fictionnelle dégagée par les armes, par leur simple évocation, par le potentiel de destruction qu’elles recèlent avant même d’entrer en action. Pour cela, les interprètes travailleront à la manière de magiciens. Ils pousseront l’attente et l’illusion à son comble, quitte dans un second temps à nous dévoiler leurs trucs et démystifier l’objet pour le rendre à sa neutralité d’objet sans volonté.”

Lucie Nicolas

> Vous souhaitez témoigner et rencontrer Lucie Nicolas ? Contactez-nous !

> Plus d’infos sur le collectif F71