LES RENCONTRES DE LA POUDRERIE →
Les rencontres de la Poudrerie #4 — Biennale de la création participative
Le vendredi 16 et samedi 17 mai 2025
Depuis 2018, La Poudrerie organise un temps de réflexion et de partage dédié à la création participative, dont la thématique interroge à la fois l’état des lieux de la recherche artistique et les problématiques de notre monde. Pour cette 4e édition des Rencontres de La Poudrerie – Biennale de la création participative, nous invitons habitant·es, artistes, scientifiques et institutions culturelles à se réunir autour de la question « La création participative, laboratoire de la démocratie ? »
Durant 2 jours, nous vous invitons autour de créations « grand format », comme l’opéra-citoyen 7 manières d’habiter le monde (créé entre la France et le Rwanda avec la compagnie S-Composition et Ishyo Arts Centre), mais aussi évidemment de spectacles dans des salons.
Ces 2 jours seront également ponctués de moments de convivialité ainsi que de rencontres et d’échanges, où nous nous intéresserons notamment à la construction des créations participatives. Nous nous demanderons en quoi ce processus de travail, qui fait intégralement partie de l’œuvre, peut-il être transformatif ? Faut-il le documenter et comment, pour et avec qui ? Les créations participatives peuvent-elles être un outil qui questionne les relations entre la France et le continent Africain ?

LE PROGRAMME →
Vendredi 16 maiJournée de tables rondes
Préau Crétier à Sevran
Samedi 17 maiJournée d'ateliers
Préau Crétier à Sevran
Mots d’introduction : Anita Weber, présidente de La Poudrerie • Valérie Suner, directrice de La Poudrerie et metteuse en scène • Carole Karemera, directrice d’Ishyo Arts Centre
Table ronde animée par Benoît Labourdette, cinéaste, pédagogue, chercheur et consultant en innovation culturelle et stratégies numériques.
La documentation et l’archivage peuvent sembler un sujet « froid », alors que l’enjeu sur le politique en est très grand. En effet, il s’agit de faire récit de cheminements artistiques et citoyens singuliers et inédits, de ne pas conserver seulement la trace des résultats, mais la trace des processus, étant entendu que la création comme la démocratie sont des matières vivantes et non pas des résultats figés, comme l’explique John Dewey dans Le public et ses problèmes et dans L’art comme expérience. Travailler sur la manière de documenter et d’archiver, c’est travailler le récit. Le récit est ce qui symbolise le commun de la communauté humaine, ce qui permet de fonder son histoire et sa légitimité dans certains types de fonctionnements. Et à partir de ces récits, des règles, des lois, des méthodes peuvent s’élaborer. C’est tout le fonctionnement du vivre ensemble, c’est-à-dire de la démocratie, qui se fonde dans les récits.
Avec Aliénor Fernandez, doctorante en arts spécialités études théâtrales, archiviste pour la cie Louis Brouillard et magasinière aux département des arts du spectacle de la Bibliothèque Nationale de France • Franck Bauchard coordinateur des politiques culturelles numériques au pôle programmes transversaux de la DGCA du Ministère de la Culture • Nicole Genovese, autrice et metteuse en scène, autrice d’Avec les pieds, pièce coproduite par La Poudrerie et en diffusion à domicile cette saison • Sonia Leplat, directrice de la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs (MPAA) • Elise Chatauret et Thomas Pondevie, co-directrice, autrice et metteuse en scène, co-directeur, dramaturge, de la compagnie Babel.
Table ronde animée par Elizabeth Auclair, Maîtresse de conférences émérite en aménagement, membre du laboratoire de géographie et aménagement PLACES, CY Cergy Paris Université, vice-présidente de La Poudrerie.
Introduction par Valérie Suner puis par Réjane Sourisseau, chargée d’évaluation, maîtresse de conférence associée à l’Université de Lille et au laboratoire GERiiCO
Comment, entre les institutions qui financent les projets et les porteurs des projets, co-construire de nouvelles manières de faire qui remettent la création participative au cœur des enjeux sociaux, politiques et écologiques contemporains ? Nous aborderons le sens et la reconnaissance des projets de création participative. Nous questionnerons les préoccupations des institutions et des lieux qu’elles financent à l’endroit de l’effet démocratique de la création.
Comment œuvrer ensemble à de nouvelles définitions de la création dans ses rôles présents et futurs, et à des pistes de construction institutionnelle pour essayer de poser les bases d’une société plus démocratique ?
Cette table ronde sera également l’occasion d’élargir nos réflexions à un point de vue non occidentalo-centré afin de comprendre à quel endroit, dans les projets de coopération portés par la France en direction de pays non-occidentaux, les mêmes problématiques se retrouvent : quel sens et quelle reconnaissance de ces projets culturels de coopération ? Dans quelle mesure les schémas de domination historiques sont questionnés et réellement déconstruits dans ces projets ?
Avec, par ordre d’intervention,
Pascal Le Brun-Cordier, directeur de Villes In Vivo, professeur associé à Paris 1, consultant, conférencier et auteur · Laurent Roturier, Directeur Régional des Affaires Culturelles d’Île-de-France · Sophie Renaud, directrice coopérations, dialogues, langues et sociétés à l’Institut Français (sous réserve) · Gaëlle Mareuge, chargée de mission industries culturelles et créatives à l’Agence Française de Développement (AFD) · Valérie Trebor et Fabien Aïssa Busetta, comédienne, chanteuse, formatrice, metteuse en scène, co-directrice ; comédien, performer, dramaturge, metteur en scène et co-directeur de Organon Compagnie, Marseille · Florence Gendrier, directrice de l’école nationale supérieure d’art de Bourges et ancienne directrice régionale des affaires culturelles à Mayotte · Sophia Akhmisse, directrice exécutive Fondation Ali Zaoua, Casablanca
Atelier animé par Benoît Labourdette
En présence d’Anne Le Gall, déléguée générale et co-fondatrice de la communauté TMN Lab, du Mouvement de l’urbanisme culturel, de la structure artistique pluridisciplinaire L’âge de la Tortue et de Géraldine Bénichou, metteuse en scène, compagnie Théâtre du grabuge, à l’initiative d’un réseau autour des créations participatives sur la métropole de Lyon.
Comment défendre ces valeurs, les porter, en bénéficier mutuellement ? Comment faire lien, accueillir cette énergie commune pour le bien commun et pour le bien de toutes et tous ? A partir de retours d’expériences d’autres réseaux, nous aborderons avec des méthodes d’intelligence collective les axes « Pourquoi un réseau » et « Comment faire réseau ». Création collective d’argumentaires, de réflexions sur le sens des réseaux, de pistes de travail et de futures rencontres concrètes entre les personnes présentes.
« Nous ne vivons pas sur la même planète ! »
Qui n’a jamais entendu cette expression ?
Il nous semble en effet parfois que nous ne partageons pas la même Terre que notre voisin ! Et pourtant, ne pourrions-nous pas imaginer une seule et même planète qui serait désirable pour tous·tes ?
Musical, théâtral, participatif et immersif, le spectacle musical 7 manières d’habiter le monde se vit dans son entièreté comme un début de réponse à cette question, qui honorerait à la fois nos habitudes et nos pratiques tout en se mesurant aux défis écologiques de notre temps.
Visitez donc le planétarium imaginé par le collectif S-composition ! Pour vous guider de planète en planète, un ensemble instrumental et vocal composé de musicien·nes, chanteur·ses et comédien·nes français·es et rwandais·es, un chœur-citoyen d’habitant·es et un chœur d’enfants de l’école Saint-Exupéry de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois s’associent pour faire de ce spectacle une véritable expérience.
Fruit d’un travail de deux années, le livret du spectacle prend sa source dans les réponses apportées par des habitant·es du Rwanda, du territoire rural de Cornillon-en-Trièves en Isère et de Sevran au questionnaire des « 7 planètes » imaginé par Bruno Latour.
Au total, ces quatre-vingt-dix participants vous invitent à entrer dans leur planétarium, mais également à participer activement à cette réflexion : elle ressemblerait à quoi la planète que vous avez envie d’habiter ?
Collectif S-composition (Jean-Pierre Seyvos/Chloé Latour), Ishyo Arts Centre (Carole Karemera/Hervé Twahirwa), La Poudrerie – Théâtre des habitants
A la salle des fêtes de Sevran · Gratuit
Mots introductifs et présentation de la journée par Jean-François Bacon, adjoint au développement culturel et éducation populaire, Valérie Suner et Elizabeth Auclair, Carole Karemera, Jean-Pierre Seyvos et Chloé Latour
Les différents ateliers de la journée seront notamment menés par des artistes en résidence à La Poudrerie, avec notamment Dorothée Zumstein, Diane Chavelet, Cécilia Delestre, Nicole Genovese, Carole Karemera, Chloé Latour, Lucie Nicolas, Thomas Pondevie, Jean-Pierre Seyvos…
Introduction par Yves Sintomer, politologue spécialiste de la démocratie
Cette matinée est pensée comme un moment
de partage d’expériences, de retours, de ressentis entre artistes, habitant·es, professionnel·les de la culture, chercheur·euses, élu·es qui ont pris part ou souhaitent prendre part à des projets participatifs. Elle permettra de créer des échanges ouverts pour réfléchir autour de l’impact des créations participatives au niveau individuel comme collectif avec comme questionnements sous-jacents :
• La création participative est-elle un moyen d’expérimenter la démocratie ?
• Quel impact de la création participative sur la Cité ?
En petits groupes, chacun·e participera à la réflexion globale pour montrer que la création participative peut être outil pour faire démocratie dans un territoire.
Des questions sur la création participative guideront l’atelier (Comment faire pour que tout le monde puisse participer ? Comment faire ensemble sur un territoire ? Comment écouter l’autre et prendre en considération tous les points de vue ?, etc).
Atelier 1 : Comment faire pour que tout le monde puisse participer dans les créations ?
Animé par Thomas Pondevie, dramaturge, et Zélia Clavey, chargée des relations publiques de La Poudrerie.
Comment inclure tout le monde dans nos projets, comment faire pour que chacun.e puisse se sentir à l’aise pour participer à des projets de création participative ? Nous souhaitons représenter les problématiques d’un territoire en essayant de prendre en compte toutes les personnes qui le composent, notamment les personnes en situation de handicap.
Atelier 3 : Créer du lien. Comment se retrouver, se rassembler et créer un lien pérenne ?
Animé par Nicole Genovese, metteuse en scène et Charline Fortin, responsable des relations publiques et de la communication de La Poudrerie.
Quand bien même nous réunissons ou nous travaillons avec de nombreuses personnes très différentes, comment faire pour créer des liens ? Pour créer des moments rituels qui permettent de se rassembler et de faire ensemble entre les différentes générations, entre les différents quartiers, avec les associations, etc. Et comment faire perdurer les liens interpersonnels après les projets ?
Atelier 5 : Comment écouter l’autre pour se déplacer et trouver un consensus ?
Animé par Jean-Pierre Seyvos, compositeur, et Morgane Barrier, chargée des relations publiques et de la communication de La Poudrerie.
Réfléchir à comment écouter l’autre, comprendre son point de vue et proposer ainsi des endroits de consensus où chacun fait un pas vers l’autre. Où se situe l’écoute ? Qui écoute ? À quel endroit ? On pense notamment à la notion de résonance d’Hartmut Rosa : quelqu’un (humain, non-humain, rivière, etc.) lance un appel, une personne écoute cet appel et le comprend, et tous les deux se transforment, se déplacent vers l’opinion de l’autre, tout en présentant leur point de vue singulier.
Atelier 7 : Comment prendre en compte les savoirs et les expertises de chacun·e ?
Animé par Lucie Nicolas, metteuse en scène du collectif F71 et Déborah Falcon, chargée de production et d’administration de La Poudrerie.
Pour faire l’expérience de la démocratie, il faut réussir à prendre en compte les savoirs, les savoir-faire de chacun comme leur expertise afin de coopérer, s’outiller et unir nos forces. A quel titre vous participez à un projet ? Comment votre expertise est prise en compte ? À quel endroit de la participation ? Quels freins ? Quels impacts ?
Atelier 2 : Comment les émotions peuvent-elles servir de tremplin à une amélioration du monde ?
Animé par Valérie Suner, directrice de La Poudrerie, metteuse en scène, Chloé Latour, metteuse et scène et Zoé de Tournemire, collaboratrice de La Poudrerie.
Le théâtre suscite des émotions, tout comme la culture en général, et c’est là l’une de ses forces. La politique, elle aussi, est un lieu où se forgent des émotions : empathie, colère, peur, espoir. Comment jouer sur ce ressort puissant dans un sens positif et démocratique ? La question est classique, elle fut abordée explicitement aussi bien par Brecht que par Pirandello. Dans le cadre d’un théâtre participatif, quels sont les ressorts qui mobilisent les émotions ?
Atelier 4 : Comment chercher ensemble des réponses et des solutions ?
Animé par Diane Chavelet, autrice et Léa Falconnet, attachée aux relations publiques de La Poudrerie.
À la Poudrerie par exemple, nous partons des problématiques du territoire, des sujets de société, puis on en débat, dans le cadre du théâtre à domicile notamment. Il s’agit d’être les porte-parole des conflits, pour trouver des réponses et des solutions et sortir du débat d’opinions, afin d’encourager la culture du débat : débattre pour trouver des solutions, à partir justement de la catharsis possible suite aux spectacles.
Atelier 6 : Comment agir sur les problèmes et décisions du territoire ?
Animé par Carole Karamera, metteuse en scène, Ishyo Art centre et Claire Meneses, administratrice de La Poudrerie.
À travers la création participative, les sujets de société, nous essayons de faire en sorte que les projets redonnent du pouvoir d’agir et influent ensuite sur les décisions du territoire. Le Théâtre de la Poudrerie à Sevran et Ishyo Art Centre à Kigali au Rwanda ont développé ensemble un projet commun, Kesho, qui s’est incarné à Kigali en lien avec le projet urbain Green City, et à Sevran en lien avec le projet d’urbanisme Terre d’eaux, les deux ayant eu des impacts artistiques et sociaux importants. Un deuxième volet autour de l’écologie sociale, Kesho 2, est en construction.
Vous souhaitez participer à un atelier ?
Écrivez-nous (rp@lapoudrerietheatre.fr) ou appelez-nous (01 41 52 43 34)
Vous pouvez également venir sur place le jour-même pour vous inscrire !
Introduction par Frédérique Aït–Touati, metteuse en scène, directrice de recherche au CNRS, autrice du livre Théâtres du monde (éditions La Découverte, 2024) et Valérie Suner, directrice de La Poudrerie, Carole Karemera, Jean-Pierre Seyvos et Chloé Latour.
Comment un lieu peut-il être un laboratoire pour penser la démocratie ? Le Théâtre de la Poudrerie à Sevran, n’a aujourd’hui pas de lieu, et réfléchit à en construire un dans le futur. En partant de cet exemple et en s’appuyant sur d’autres expériences en France comme à l’étranger, nous réfléchirons ensemble aux formes d’un lieu de création participative qui soit réellement un facteur de construction de la démocratie dans la Cité, et pas juste un simple espace d’animation culturelle. Il s’agira là, ensemble, de tracer des pistes qui pourront être autant architecturales que fictionnelles, poétiques, pluridisciplinaires, pour inventer un lieu.
Atelier 1 : Construire un théâtre du commun
Animé par Cécilia Delestre, scénographe, costumière, Laurent Béal, éclairagiste, directeur technique et Claire Meneses, administratrice de La Poudrerie.
Médium : la maquette.
A travers la construction collective d’une maquette, les participants seront invités à imaginer un lieu démocratique, un lieu qui fabrique de nouveaux récits.
Atelier 3 : Manières de s’assembler / Fabrique de consensus
Animé par Élise Chatauret et Thomas Pondevie, co-directrice, autrice, co-directeur, dramaturge, de la compagnie Babel, et co-metteurs en scène de « Nos assemblées » (en diffusion cette saison à La Poudrerie), Martial Breton, facilitateur tiré au sort pour la Convention citoyenne sur la fin de vie, et Morgane Barrier, chargée de communication et de relations publiques de La Poudrerie.
Médium : la parole, le débat.
Comment fabriquer ensemble un consensus ? En gardant toujours en ligne de mire l’élaboration d’un lieu de création participative dans lequel peuvent s’incarner les grands principes démocratiques, cet atelier propose de répondre à une problématique précise, en expérimentant un mode de décision par objection. Nous serons amenés à nous mettre d’accord sur l’incarnation de ces valeurs démocratiques au sein d’un lieu – entre citoyen·nes, habitant·es, élu·es, etc. jusque dans la gouvernance même de ce lieu utopique.
Atelier 5 : Exploration musicale
Animé par Jean-Pierre Seyvos, compositeur, et Zélia Clavey, chargée des relations publiques de La Poudrerie.
Médium : écoute, son, voix dans le parc Louis-Armand.
Au cours d’une promenade dans le parc Louis-Armand de Sevran (départ du préau Crétier), les participants seront invités à chanter en dialoguant avec les sons du parc. Nous chercherons à nous mettre à l’écoute du monde extérieur, à sentir l’interaction avec les arbres, les oiseaux, et plus largement avec les activités périphériques autour de nous, à prendre conscience du milieu, du contexte qui pourrait être mis en lumière dans un futur lieu.
Atelier 2 : La voix des lieux
Animé par Dorothée Zumstein, autrice, et Léa Falconnet, attachée aux relations publiques de La Poudrerie.
Médium : la poésie, l’écriture, le texte.
Comment le théâtre, art populaire par excellence, a fini par constituer un seuil intimidant ? A partir de cette question qui nous taraude, nous souhaitons par cet atelier amorcer un dialogue, jeter des ponts. Les participants seront invités à écrire de courts textes à partir des questions suivantes : Qu’est-ce qu’un lieu intimidant et à l’inverse, qu’est-ce qu’un lieu familier, voir accueillant. Quel(s) théâtre(s) notre imaginaire commun habite-t-il ? Nous développerons cette question à partir d’un point de départ sur les lieux qui nous hantent : si vous collez votre oreille à la porte, quelles voix entendez-vous ?
Atelier 4 : Tricoter des liens à travers des activités transversales
Animé par Léa Gadbois Lamer, scénographe et costumière, Collectif F71, et Déborah Falcon, chargée de production et d’administration de La Poudrerie.
Médium : le tricot, le crochet.
Proposer des activités transversales à l’intérieur des lieux culturels peut être une manière pour rassembler de nouvelles personnes, créer des liens qui pourront ensuite s’inscrire dans des créations participatives. Ici nous créerons ensemble un lieu en faisant ensemble du crochet et du tricot, qui feront liens.
Atelier 6 : Observer et écouter le territoire qui nous entoure, cartographier.
Animé par Lucie Nicolas, metteuse en scène, et Charline Fortin, responsable des relations publiques et de la communication de La Poudrerie.
Médium : Parc des Sœurs. Création d’une cartographie des usages des habitants.
À partir d’une promenade dans le parc des sœurs, nous allons observer les usages et déplacements qui se font tout autour de la maison des sœurs, qui abrite les locaux actuels de la Poudrerie, et dans le parc, pour réfléchir à comment intégrer un lieu dans la réalité de son territoire. Nous allons chercher à identifier les parcours et les usages dans cet espace pour en faire une cartographie.
Vous souhaitez participer à un atelier ?
Écrivez-nous (rp@lapoudrerietheatre.fr) ou appelez-nous (01 41 52 43 34)
Vous pouvez également venir sur place le jour-même pour vous inscrire !
Aux bureaux de La Poudrerie, au 6 avenue Robert Ballanger à Sevran

Depuis plusieurs années, La Poudrerie défend la notion de « démocratie culturelle », à travers notamment son projet de théâtre de la socialité, ses résidences dites transversales (qui invitent aussi bien des artistes, des chercheur·euses, des personnes du monde sportif à travailler ensemble), ses créations. Là où la démocratisation culturelle entend favoriser l’accès à la culture, la démocratie culturelle invite à redéfinir les contours de ce que nous appelons culture pour construire un en-commun ou chacun.e puisse trouver sa place, et qui s’inspire des territoires et des histoires.
Lors de la dernière Biennale, nous avons réfléchi ensemble à la notion de déplacement. Il est apparu que la création participative permet de créer du lien, de voir les choses avec un autre point de vue, et ainsi se sentir concerné par le monde, aussi bien d’un point vue local qu’universel, surtout lorsqu’elle réunit des personnes issues de différents milieux (milieux sociaux mais aussi artistiques), domaines (sports, arts, sciences sociales) ou même continents (les projets menés avec le Rwanda notamment).
Ces projets artistiques, où s’inventent de nouvelles manières de travailler ensemble, de créer des œuvres, mais aussi de penser le monde, seraient-ils alors des laboratoires de la démocratie ?
7 manières d'habiter le monde
Venez assister à l’opéra-citoyen 7 manières d’habiter le monde le vendredi 16 mai à 19h30 à la salle des fêtes de Sevran !
Les inscriptions ouvriront bientôt. N’hésitez pas à vous abonner à notre newsletter en bas de cette page pour recevoir toutes les informations concernant ce projet, et les autres !
